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Je me suis longtemps considéré comme un vrai imposteur, totalement illégitime dans un milieu où tout le monde se connait, tout le monde s’aime, tout le monde a un talent de fou...

      Je me sentais illégitime parce que je n’avais pas suivi de cursus « classique » , parce que je n’ai pas de famille dans le milieu, parce que je ne sais pas dessiner, parce que j’avais une culture cinématographique merdique, parce que tout le monde a toujours quelque chose à dire sur ce qu’il voit…Bref ! je me suis senti bien paumé.

J’ai commencé à bourlinguer dans les boites de post prod, à m’incruster, à squatter des ordis la nuit ici et là, à générer des projets indépendants pour me faire les dents . Des nuits entières à bronzer derrière les tubes cathodiques.

Puis il y a eu l’époque magique « Nobrain / Kosmos 4000 » 10 années rock’n roll avec mes potes!

   On s'était rassemblés autour de quelques post productions ici et là et un moment on s'est dit "Go! on tente une approche plus underground avec notre gniak!". Des moments incroyables à tourner dans le désert californien, à imaginer des histoires improbables avec des marionnettes animées, à faire la lumière sur des maquettes avec un lampe de poche et une passoire....

                                                     Puis j’ai commencé à tourner en rond, à m’ennuyer, à chercher autre chose.

Il était temps d’abandonner les gros jouets comme les gros cachets pour des projets avec plus de consistance, prendre des risques!

C’était le prix de ma liberté. Bon,  je te cache pas que j'en ai un peu chié pendant un moment...Bref !

Je commençais à vouloir raconter des choses plus profondes, avec plus de temps, être plus proche, plus sincère, mais il me manquait encore quelque chose.

La photographie m’a permis de m’affranchir de cette étrange timidité.

Se retrouver face à une personne que tu ne connais pas, avec un matériel que tu ne connais pas, sans savoir où va t’emmener cette expérience… encore une phase 100% kosmique !

J’ai compris que je devais décomposer le temps en apprenant à fixer l’instant mais surtout, en faisant intégralement parti de cet instant.

 Au tout début, je photographiais de loin, je n’osais pas encore. Quelques nuits après,  je la photographiais à 50 cm de son visage.

J’ai fait comme d’hab, excité à l’idée de ne rien connaitre à la technique strobbist (flashs déportés) et j’ai appris en expérimentant, cette fois encore un peu plus vite.

           

J’ai toujours considéré la technique comme un outil ...pour créer.  

 

Si je dois trop y penser …je loupe l’instant, je perds la magie,

              crois-moi, ça se joue vraiment au 1/10eme prêt.

Tout ça commence à avoir du sens, j’ai oublié que j’étais illégitime, parce que je suis devenu moi.

Kosmosle mec qui parle vite, qui a 10 000 idées à la seconde !

                            Je suis aussi devenu Kosmos, ce mec qui apprend à écouter cette petite voix qui lui dit « Sois patient! ».

Depuis 2018, je vis, je mange, j’écris, je dors    « STORIES,mon projet de série fiction

sur LES INTELLIGENCES (organique et artificielle)., les prémices d'une conscience artificielle. dans notre société, là dans quelques années.

J’y mets tout ce que j’aime dedans. Les gens, la technologie, les rapports humains, les émotions, mes observations, mes expérimentations, mes peurs comme mes fantasmes d’idéaliste.......................

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